DNCA Invest Alpha Bonds
Obligations Internationales Multi-stratégies
Art.8
Points clés
Une gestion obligataire multi-stratégies, flexible et internationale.
- Une gestion flexible et internationale, un pilotage actif de la sensibilité entre [-3 ; +7].
- Une allocation dynamique exploitant un large éventail de stratégies obligataires.
- Une stratégie qui vise à surperformer l'indice €STR + 2% avec une volatilité annuelle inférieure à 5% dans des conditions de marchés normales.
Commentaire de gestion Mai 2025
Valeur Liquidative
126,01 €
Niveau de risque
A risque plus faible
A risque plus élevé
Risques :
- Risque en perte de capital
- Risque de taux
- Risque lié à la gestion discrétionnaire
- Risque de crédit
- Risque d'inflation
- Risque de contrepartie
- Risque lié aux investissements dans des titres spéculatifs
- Risque d'investir dans des instruments dérivés ainsi que des instruments intégrant des dérivés
- Risque de titres convertibles
- Risque lié à la détention d’obligations convertibles, échangeables ou remboursables
- Risque de change
- Risque de liquidité
- Risque de volatilité élevée
- Risque actions
- Risque ESG
- Risque de durabilité
performances et volatilités
au 26/06/2025
Performance
depuis le début de l'année
depuis le début de l'année
+3,19%
+3,63%
+5,48%
+17,38%
2,89%
Notes
*Part créée le 14/12/2017
Sur le plan conjoncturel, les publications économiques aux États-Unis ont confirmé la résilience de l'économie. Les PMI sont repassés en territoire d'expansion, portés par une amélioration conjointe dans les services et le manufacturier. Les dépenses des ménages restent solides, et les revenus ont surpris à la hausse. Ainsi, la robustesse persistante du marché du travail continue de freiner le scénario d'un assouplissement monétaire rapide. Plusieurs membres de la Fed ont réitéré leur prudence, soulignant que les effets potentiels des hausses tarifaires envisagées pourraient être stagflationnistes.
En Europe, l'inflation a surpris à la baisse, notamment en France, en Espagne et en Italie, renforçant la probabilité d'une poursuite de la baisse de taux par la BCE en juin. À court terme, la dynamique de croissance reste faible (PMI en territoire de contraction, confiance des entreprises dégradée, etc.), et l'incertitude liée à la politique commerciale américaine pèse sur la visibilité. À long terme, la perspective du plan de relance allemand sur l'infrastructure et de la hausse des dépenses liées à la défense à travers le continent laisse espérer un rebond de croissance modéré en 2026. Ainsi, sans dégradation rapide du contexte global, ou effondrement des anticipations d'inflation, il est désormais clair que le cycle baissier de la BCE approche de son terme.
L'exposition du portefeuille a été portée à 5.3, et le rendement grimpe à 3.68 % en fin de période. L'augmentation des swap-spreads associés à la repentification des courbes sont les deux éléments moteurs de cet ajustement à la hausse.
Cette hausse s'est opérée via la poursuite de la réduction de notre position vendeuse sur les taux allemands (10 ans) ainsi que le renforcement d'une position longue sur le GILT. Par ailleurs, nous avons aussi mis en place une stratégie d'aplatissement de la courbe japonaise 10-30 ans et renforcé notre position longue sur la partie 20 ans.
La dynamique de trois de nos quatre piliers (croissance, inflation et politique monétaire) justifie le niveau de notre exposition obligataire. La valorisation apparaît attractive mais nous restons vigilants sur l'évolution des marchés sur la perception des dettes d'État (liée au quatrième pilier : le déficit budgétaire).
Enfin, si toutes les stratégies porteuses de duration (taux nominaux, taux réels, pays émergents) affichent une performance positive, c'est la pentification des courbes de taux des deux côtés de l'Atlantique qui a le plus contribué à la performance du fonds au mois de mai.